Les pleurs de votre bébé sont un moyen de communication, il tente de vous dire quelque chose, de vous alerter sur un besoin, un inconfort voir même une douleur. Mais devrais-je plutôt employer les mots : cri ou hurlement car en réalité un nouveau-né ne pleure pas vraiment, il n’a en général pas de larme. Les cris sont des mécanismes naturels. Ils ont la faculté d’induire suffisamment de stress chez les parents pour que vous cherchiez rapidement une solution. Donc il est tout à fait normal de ressentir ce stress quand votre bébé pleure. Il est totalement dépendant de vous et il sait vous le faire savoir.

Voici les 4 principales causes de pleurs, dès la maternité :

  • La faim : en moyenne un nouveau-né s’alimente toutes les 3h, souvent plus s’il est allaité.
  • Le besoin de proximité : c’est à dire son besoin d’être contenu dans vos bras, d’être au contact de votre chaleur, de votre odeur et de votre respiration. Il aime percevoir les battements de votre cœur, et être bercé. Ces différents paramètres le réconfortent car ils lui rappellent les 9 mois de grossesse passés auprès de vous. Il est donc très courant que les premiers temps, il refuse de s’endormir dans son berceau. Un nouveau-né n’aime pas la solitude. Il faut parfois du temps pour qu’il s’adapte à son nouvel environnement. N’hésitez pas à le bercer pour l’aider à trouver son sommeil. Vous pouvez vous servir d’une écharpe de portage ou d’un porte-bébé, ceux-ci vous permettront de vaquer à vos occupations tout en satisfaisant le besoin de contact de votre bébé. L’emmaillotage permet aussi de donner au bébé la sensation agréable d’être contenu. Chantez des chansons ou fredonnez des airs : votre voix est un très bon outil de consolation également.
  • Un inconfort ou une douleur. Dans les premiers temps les douleurs sont d’ordre digestif. Un rot ou un gaz coincé, des ballonnements : les fameuses coliques peuvent débuter dès la maternité ou des reflux gastro-oesophagiens. En effet, le système digestif se met en place progressivement après la naissance de manière plus ou moins difficile selon les enfants. En cas de doute, parlez-en à votre médecin. Les massages et certaines postures pourront aussi soulager votre bébé. Il peut aussi se sentir gêné par une couche souillée ou des fesses irritées. Avoir trop chaud ou froid peut aussi être source d’inconfort.
  • Les pleurs « inexpliqués ». Il se peut que votre bébé ait des phases de pleurs inexpliqués plus ou moins longues malgré le fait qu’il ait été nourrit, changé ou câliné. Ces pleurs surviennent en général en fin de journée : ils sont appelés pleurs « inexpliqués » ou de « décharge » ou « pleurs du soir ». Les pleurs agissent aussi comme un moyen de faire diminuer la pression, d’évacuer les tensions accumulées au cours d’une journée d’autant plus si celle-ci a été éprouvante, stressante pour lui. Un environnement calme et des bras réconfortants seront la meilleure façon d’y répondre.

Les pleurs peuvent générer beaucoup de stress. Si votre bébé est inconsolable, vous pouvez ressentir de l’énervement, de l’impatience, voir même de la colère. Se retrouver isolé, exaspéré et énervé par les pleurs peut conduire malheureusement à secouer son bébé. Ce geste très dangereux peut être mortel ou avoir des conséquences irréparables sur son cerveau. Alors si vous vous sentez à bout : surtout sollicitez une personne de votre entourage pour passer le relais sinon posez votre bébé dans son berceau, le temps que vous retrouviez votre calme.

Même si dans les premiers temps, il est difficile de s’octroyer une pause ; savoir prendre du temps pour soi est essentiel afin de revenir plus serein auprès de son bébé.

Les professionnels de la petite enfance peuvent aussi vous aider à décoder les pleurs et vous accompagner dans la recherche de solutions.

Si vous vous sentez en détresse, consultez un médecin ou un psychologue. Si vous craignez de vous blesser ou de blesser votre bébé, présentez-vous aux urgences d’un hôpital.

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